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Par hommageauxmineurs le 27 Octobre 2011 à 21:52
L'essor du charbon
Le développement rapide des chemins de fer et de la navigation à vapeur, durant la seconde moitié du 19ème siècle, donne une impulsion à la production du charbon.
C'est la "révolution industrielle".Le 19ème siècle va alors connaître un essor extraordinaire, les techniques minières de base sont mises au point.
Ce sont les premières mesures de sécurité. L'usage de la lampe à huile est obligatoire et il est interdit de fumer au fond. En 1815 Humphry DAVY met au point la première lampe de sûreté.
A cette époque deux bassins dominent : Le bassin de la Loire, autour de Saint-Etienne, qui produit la moitié de la production nationale et le bassin du Nord. Mais si la production totale des bassins français quintuple entre 1820 et 1850, le taux d'accroissement des importations est supérieur à celui de la production nationale. La machine à vapeur a du mal à s'imposer et demeure plus un instrument de mine qu'un producteur d'énergie pour les industries de transformation. La difficulté de s'approvisionner en charbon repousse les industriels quelque peu traditionalistes qui ignorent délibérément ce combustible considéré comme révolutionnaire.Les messageries à vapeur Mais le développement rapide, dans la seconde moitié du siècle, des chemins de fer, de la navigation à vapeur, donne une impulsion à la production du charbon.
Il est d'ailleurs intéressant de constater que c'est pour transporter la houille entre la mine et le port d'embarquement sur la Loire, qu'est inauguré en 1827 le premier chemin de fer français entre Saint-Etienne et Andrézieux.
Dans le nord de la France, découverte à Oignies en 1841 du gisement du Pas-de-Calais.
En Lorraine, après les échecs de Schœneck en 1820, puis de Stiring et du puits Sainte-Marthe, les premiers blocs de charbon sortent de terre à Petite-Rosselle en 1856 au puits Saint-Charles.
Dans le dernier quart du siècle plusieurs inventions (dynamo, lampe à filament, moteur asynchrone) ouvrent une nouvelle voie : l'électricité. Toutes ces utilisations nouvelles entraînent un développement sans précédent des bassins houillers français.
La production mondiale de charbon passe ainsi de 172 millions de tonnes en 1865 à 1216 millions de tonnes en 1913, soit un taux de croissance annuel supérieur à 4 %.A l'avant garde
Les conditions de travail, une forte solidarité et une concentration industrielle nulle part ailleurs aussi poussée font que les mineurs sont souvent à l'avant garde du combat syndical.
Trieuses de charbon - Juillet 47 - 1892 : Interdiction de l'emploi des femmes pour le travail de fond.
- 1894 Création par la loi du 29 juin de la Caisse de secours des mineurs, institution sans équivalent en France dans les autres professions.
- Dès le début du 20 ème siècle, les enfants de moins de 12 ans ne sont plus employés pour le travail de fond.
- 1910 : Instauration de la journée de huit heures pour les mineurs.
- 1930 : Le personnel minier se voit accorder 3 ou 6 jours de congés payés annuels.
- 1936 : Grève générale et signature des accords de Matignon.
- 1941 : Manifestations de résistance à l'occupant ; en juin, 80% des mineurs du Nord Pas-de-Calais sont en grève.
Les 2 guerres
Les deux guerres mondiales vont ralentir le rythme de la production charbonnière. Destruction des installations, inondations des puits, crises économiques ramènent la production du bassin du Nord en 1918 à moins de 8 millions de tonnes en alors qu'elle était de 27 millions de tonnes en 1914. Le bassin lorrain, territoire allemand depuis 1870 est lui épargné par les combats ainsi que les bassins dispersés du Centre et du Midi.
Fosse bombardée dans le Nord Dans le Nord, on répare sans interruption et dès 1925 on peut considérer comme terminée la reconstruction de l'ensemble des installations.
Cette reconstruction se traduit par une modernisation des exploitations. Les centrales électriques sont plus nombreuses : Ainsi le Nord qui comptait 3 centrales en 1913 en possède 31 en 1930.
La guerre de 1939-1945 et l'occupation qui s'ensuivit est certainement la période la plus difficile pour les mines françaises. Les installations aux mains des occupants sont exploitées sans le souci de leur entretien à long terme puis en partie détruites et inondées.(Source Charbonnages de France)
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