En France, le charbon apparaît dans les textes officiels au début du 13 ème siècle. A la fin du moyen-Age, les techniques minières restent extrêmement rudimentaires. Son exploitation est surtout le fait de paysans qui grattent leur champ, creusant des trous de quelques mètres de profondeur. On rencontre ces « affleurements » à Saint-Etienne, Alès, au Creusot, à Graissessac ou Carmaux.
Le 15 ème siècle verra une poussée de l'exploitation charbonnière. Suite à une pénurie de bois, les industries se concentrent à proximité des gisements, notamment à Saint-Etienne et dans ses environs. Dans le même temps, des ouvrages scientifiques commencent à s'intéresser au charbon. Le plus typique à cet égard est le livre du naturaliste allemand Agricola « De re metallica » véritable somme des connaissances minières de l'époque, publié en 1556.
En 1601, Henri IV crée la « Grande maîtrise des mines et minières de France » qui est dorénavant seule habilitée à accorder l'autorisation d'ouvertures de mines dans le royaume. 
Au 17ème siècle, on commence à étayer des galeries. Mais c'est au 18ème siècle que l'exploitation du charbon se développe réellement. En Angleterre, le charbon devient
l'élément moteur de la révolution industrielle. En France, on prospecte avec fièvre.

• 1720 : Découverte de charbon maigre à Fresnes sur Escaut dans le nord de la France.
• 1734 : Découverte de charbon gras au pavé de Condé à Anzin.
• 1746 : Première concession dans le Duché de Lorraine, celle de Griesborn.
• 1757 : Fondation de la compagnie d'Anzin qui comptera jusqu'à 4000 ouvriers à la veille de la révolution.
• 1783 : Création de l'Ecole royale des mines.